Quel plaisir... voir le roman ("La toile souveraine", Albiana, 2015) rapidement chroniqué, de façon très claire, positive et pertinente (en mettant l'accent sur les rapports entre art, amour et amitié) par une personne que je ne connais pas encore (Lucile Delanne), sur le site culturel CI SIMU... et en plus... entendre ce même roman lu (de belle façon) pendant dix minutes !
Piombu ! Tamantu piacè (comme dirait Gilles Simeoni) !
Je me permets de replacer le texte de la chronique ici, tout en vous conseillant fortement d'aller la (re)lire là-bas (sur le site culturel CI SIMU) ! :
"Benjamin
entretient une relation clandestine, il partage amour, débats et ébats
avec Elle. Leurs rencontres faites d’érotisme et d’échanges sont
agrémentées du lien épistolaire que Benjamin a consenti à Jacques, une
vieille connaissance qui sort tout juste d’hôpital psychiatrique.
Jacques est étrange, et se lance dans une quête obsessionnelle de la
vérité autour d’un poème qu’on attribue – pense-t-il à tort – à Saint
Exupéry et intitulé « Ode à la Corse ».
Le
livre de François-Xavier Renucci est un objet en soi, on y découvre
bien des formes de langage écrits, et oraux, de la lettre, au dialogue, à
l’exposé, en passant par l’échange sur un forum, des enregistrements…
Ce
changement permanent d’environnement littéraire, loin de nous perdre,
offre une vraie dynamique et entraine le lecteur dans des respirations
différentes, des souffles nouveaux, propice à la découverte.
Enfin,
on s’attache aux deux hommes, celui dont le désespoir l’aspire et qui
se raccroche à la vie par une quête qui n’a de réelle fin que celle de
le rendre encore vivant. Celui qui vit le vrai souffle de vie, mais dans
l’alcôve d’une chambre d’hôtel où tout se joue, les sentiments et les
corps, l’amitié et l’art…
Je
propose à l’écoute, des extraits choisis du premier chapitre, qui vous
permettront de découvrir les protagonistes de ce roman, l’ambiance et le
ton, et je l’espère, vous donner envie d’en savoir plus sur ces hommes,
sur cette « Ode à la Corse », et cette amitié…"
Lucile Delanne
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